🇰🇭 Du Laos à Siem Reap

Passage de la frontière entre les 400 îles et le Cambodge, et nos 3 jours à Siem Reap
11
nov

Pour commencer désolée pour le pavé de cet article 😉 mais cela peut être utile pour de futurs voyageurs, comme nous, nous avons pu lire des témoignages sur des blogs qui nous ont permis de passer la frontière en connaissance de cause.

Nous sommes donc partis des 4000 îles à 8h en bateau pour rejoindre Nakasong.

Puis nous avons pris un camion tuktuk. Nous étions 13 dedans, il roulait bien quand tout à coup on entend un pneu qui crève, le chauffeur est un peu surpris, mais continue de rouler à vive allure. Puis 2 min après c’est des morceaux de métal qui tombent des roues sur le bitum. Bon finalement on arrive à bon port en vie :)

La frontière entre le Laos et le Cambodge est réputée être la plus corrompue de l’Asie. Nous avions lu pas mal de blogs et récits sur ce passage.

En gros ... les douaniers Laotiens demandent 2 € par personne pour qu’ils puissent apposer le tampon de sortie (ce qui est totalement de la corruption puisque aucun tampon n’est payant)

Puis quand on traverse entre les 2 frontières une espèce d’infirmière avec une blouse blanche nous demande 1€ pour nous prendre la température pour voir si nous ne sommes pas malades. Et enfin 2 € sont demandés par les douaniers Cambodgiens pour le tampon d’entrée. Ça c’est si on a les visas Cambodgiens (ce qui était notre cas car nous les avons fait à Vientiane). Si nous n’avons pas les visas, ils nous demandent 35 € alors que le visa est à 30 €

Pour résumer ils sont capable de nous demander 10 € de plus par personne.

Nous sommes donc arrivés à la frontière bien décidés à ne pas participer à cette corruption. Alors entendons nous bien ce n’est pas pour le côté radin (bien que ... ça fait quand même 30 € minimum puisque nous sommes 6 et qu’avec cela on mange 2 jours complet au Laos) Mais c’est surtout qu’on ne souhaite pas participer à ce genre de corruption, c’est également un enseignement que nous souhaitons apporter à nos enfants.

Arrivés au guichet, il y avait déjà des touristes dont un grand Mr qui bloquait le guichet car il ne voulait pas payer. C’était bon pour nous ça car plus on est à ne pas être d’accord et plus les douaniers on des chances pour plier plus facilement. Au bout d’un quart d’heure d’échange plus ou moins fort entre le douanier et le touriste celui ci ce voit contraint de payer car ils lui ont sortis les menottes. Là tout de suite ça pu pour nous.

Puis après s’ensuivent les moutons (enfin touristes) quelques uns sont Français, ils nous demandent si nous allons payer. Nous expliquons que nous ne souhaitons pas participer à cette corruption. Ils ont l’air de ne pas comprendre. Et j’entend un jeune (25-30 ans) dire à sa copine, oui enfin c’est que 2€ on ne va pas changer le monde avec notre refus de payer, on paye et on avance 😡😡. Je lui aurai bien mis 2 baffes à celui-ci. Va y gars ! Balance ta bouteille d’eau par terre tu va pas changer le monde si tu la met dans la poubelle !! Nous ne sommes pas de cet avis, si chacun fait un petit geste on peux changer les choses, l’histoire du Colibri (p’tit c**) ça te parle ou pas ?

Bon ... ma colère contre ce mec passe et c’est notre tour. Je rentre dans mon jeu d’acteur et je souris un max. Le douanier me dit c’est gratuit pour les 2 petites donc 8$ svp. Euh non ! Je lui explique que c’est gratuit, que mon ambassade me l’a confirmé. Il me dit ok mettez vous sur le côté c’est payant, si tu ne veux pas payer on ne tamponne pas. Je ne bouge pas, il arrive vite fait a baisser le prix et nous dit c’est que les adultes qui payent les 4 enfants c’est gratuit. Je ne bouge toujours pas, et lui souris pour ne pas le brusquer parce qu’il n’est pas commode. Il me rend les passeports en me répétant que si on ne paye pas il ne tamponnera pas. Ok je reste devant le guichet.

Pendant ce temps Timothée discute avec les touristes derrière qui comme nous ne veulent pas payer, ils sont une dizaine d’espagnol. C’est bon pour nous, les douaniers ne vont pas aimer que l’on soit autant à ne pas vouloir payer.

Sauf que ... les espagnols ont peur de ne pas avoir leur bus de l’autre coté de la frontière. Je lui explique que si ... le bus va les attendre ils ont l’habitude et qu’ils ne partiront pas sans eux. Ils flippent, commencent à perdre patience et nous demande de les laisser passer. Euh .. non désolé si on vous laisse passer, nous n’avons plus de poids contre les douaniers. J’insiste plusieurs fois avec le douanier pour avoir le timbre gratuitement, mais non il n’en démord pas. (Il ne connaît pas trop mon caractère anti mouton :) ) Je lui sort notre carte de visite en lui disant que nous sommes suivis par des sponsors en France et que nous avons besoin d’une facture pour le paiement des 2$, bien sur ... il ne peux pas nous fournir de reçu. Donc je lui redemande nos tampons gratuits s’il n’y a pas de facture.

Pendant ce temps, nous expliquons aux enfants pourquoi il n’est pas bon de participer à cette corruption, nous leur rappelons que ce matin même, ils ont gagné en 2h 5 fois le salaire mensuel d’un professeur !!! Emy du haut de ses 4 ans n’a pas bien compris, elle me dit mais maman paye et on ira plus vite. On ré explique, c’est pas facile pour elle de le comprendre mais les 3 autres ont bien compris, c’est déjà ça.

Les espagnols (et d’autres touristes encore derrière nous) commencent à s’énerver. Le douanier aussi me dit de me mettre sur le côté, je refuse et il appel un Mr en bleu (sans doute son chef en civil) qui était de l’autre côté de leur vitre juste à côté de nous. Ce Mr nous demande de bouger du devant du guichet et de venir avec lui sur le côté, Timothée y va mais nous ont reste devant le guichet. Les douaniers sortent et ils nous demandent de rentrer dans leur bâtiment. Il est hors de question que j’y rentre (ça reste un bâtiment rempli de flics quand même). Finalement je rejoint le Mr en bleu et nous explique que si on viens tous sur le côté et qu‘ on laisse passer les touristes après quand il n’y aura plus personne ils nous passeront gratuit. J’insiste, lui demande de répéter. On prend le risque de quitter le guichet. Les espagnols sont contents.

Une fois que tout le monde est passé, nous retournons au guichet pour demander nos tampons gratuits, et le douanier nous dit non c’est 2$ par personne !! Euh tu rigoles Bonhomme ;) ou est le Mr en bleu ?? Disparu ! Avec Timothée on se regarde et on pense qu’on s’est bien fait avoir.

J’explique au douanier ce que nous a. dit le Mr en bleu, il nous répond qu’il ne fait pas parti de la police : ba tiens !!

Pas de problème, je traverse la frontière en largeur pour aller voir du coté des arrivées s’il ne fait pas le même coup en face. Pendant ce temps j’entend Timothée qui nous rappel en nous disant c’est bon. Le douanier à commencé à prendre les passeports et nous a tout tamponné gratuitement.

Nous avons donc passé cette 1ère étape non sans mal, mais plutôt fière d’avoir tenu bon et démontré aux enfants qu’avec un peu de persévérance l’effet mouton n’est pas obligatoire. (Bon après je ne vous cache pas qu’il aurai sorti les menottes étant avec les enfants ont aurai certainement fermé notre bouche !!)

2ème étape : Le passage de la visite médicale. Nous avions prévenu les enfants, il nous faut passer rapidement et tous les 6. Finalement c’était très facile car quand nous sommes passé l’espèce d’infirmier avec sa blouse blanche était assis près de sa cahute à regarder son téléphone. On passe en 2 min sans aucun regard.

3ème étape: Le tampon d’entrée pour le Cambodge. Nous arrivons au poste de frontière Cambodgienne au bout de 500 m de marche. Nous y retrouvons les autres touristes et ils nous demandent si nous avons réussi à ne pas payer. Nous recevons des félicitations et congratulations :) ce n’est pas du tout ce que nous recherchions, c’est assez gênant comme situation.

On rempli le petit document de la douane comme dans chaque entrée de pays, Numéro de passeport, de visa, métier, nom, date de naissance, tel, adresse au Cambodge ... x6 :) et puis nous donnons cela au douanier qui nous demande rien d’autre !! Trop facile cette fois 😂 . On se retrouve dans le restaurant après la frontière ou les espagnols sont encore en train de payer leur bus ... finalement rien ne sert de courir ...

Après 6h de mini van nous arrivons à Siem Reap, où de premier abord cette ville ne nous enchante pas plus que ça. Les temps de trajet se passe la plupart du temps bien, c’est souvent très long et pas très confortable. Mais les filles ont pour l’occasion (et quasi la seule) droit aux tablettes pour jouer ou regarder un dessin animé. Cette fois elles ont décidées d’explorer l’appareil photo de la tablette.

11/11 le soir de notre arrivée à Siem Reap on se donne rdv avec une autre famille voyageuse pour discuter voyage bien sur, éducation des enfants, et manger un ptit bout sur les bords des quais. Nous échangeons pas mal car eux arrivent du Vietnam et vont au Laos le lendemain et nous, nous faisons l’inverse.

On passe la journée du lendemain à déambuler dans la ville. C’était la fête des eaux, il y a encore quelques animations. C’est une fête qui permet aux habitants qui ont pour l’occasion 3 jours de vacances (ainsi que les écoliers) de remercier les rivières, et notamment celle qui arrive du lac Tonlésap. Cette rivière permet l’acheminement de nourriture.

Il y a donc de la musique très forte, des animations d’eau et beaucoup beaucoup de monde. Ça ne nous aide pas à se sentir bien dans cette ville. Nous trouvons cette ville très très sale, rien à voir avec ce que nous avons vu au Laos. Les Cambodgiens ne sourient pas du tout, quand les filles (qui avaient fait fureur au Laos) leur font des petits coucou ils ne répondent pas.

On espère juste que cette ambiance est uniquement dans cette ville qui est remplie de touristes et que du coup les gens ont perdus leur authenticité ... On espère ..

Infos pratiques :

* bateau et tuktuk des 4000 îles vers la frontière : 350 000 kips pour 5

* bus Frontière Cambodge vers Siem Reap : 1 000 000 Kips (110 €)

13
nov

Pour cette journée temple, c’est Louna qui vous raconte ce que nous avons fait.

On est parti à 7 h 30 de l’hôtel pour arriver avant les touristes et éviter d’attendre pour avoir nos tickets d’entrée. On est arrivé au premier temple nommé Bayon une heure après. Il y avait une première activité pour nous expliquer comment les Cambodgiens ont fait pour construire les temples. Notre guide Ratha nous a dit qu’ils utilisaient une machine en bois qui s’utilise à trois pour soulever les pierres. Ce sont les éléphants qui transportaient les pierres de la montagnes jusqu’à Siem Reap puis les hommes les soulevaient avec cette machine. Ensuite, on a vu comment ils sculptaient les motifs et comment ils rebouchaient les trous avec du sable car les pierres ont presque la même matière que les roches volcaniques, elles ont donc pleins de trous.

On est rentrés dans le premier temple, on a étudié les frises qui racontent la guerre entre les cambodgiens, les chinois et les tchams. Le temple a été construit au 12ème siècle. C’est impressionnant de voir des monuments si bien conservés malgré la guerre et les siècles. On a vu des salles de danse, activité qui permet aux boudhistes d’être plus joyeux. Il y avait plein d’apsaras (Dans l’Hindouisme les Apsaras sont des célestes d’une grande beauté) sculptées dans la roche. Dans ce temple, il y a 54 visages or, 5+4= 9 et 9 est le chiffre sacré, de la chance pour les Cambodgiens.

Le deuxième temple est entouré de deux bassins pour la stabilisation du bâtiment. On s’y rend par un pont qui représente le pont vers le paradis. Il est interdit aux personnes de moins de douze ans de monter car les marches sont trop pentues. C’était assez compliqué de monter au sommet car c’était dangereux il fallait monter quelques mètres en quelques marches. Au sommet, la vue était très jolie, on pouvait voir le temple du dessus, c’est étonnant que des personnes ont pu construire des monuments de cette taille à cette époque. Il y a un gros travail de rénovation des temples. Par exemple celui-ci fut rénové grâce à l’aide de la France en 2011.

Ensuite nous sommes allés à la terrasse des éléphants, endroit où le roi regardait défiler son armée lorsqu’elle gagnât la guerre contre les Chams. Elle est décorée de hauts reliefs en forme d‘éléphants ce qui a donné son nom à cette terrasse de plus de 300 mètres de long. Je n’ai pas forcément trouvé cet endroit magnifique mais les histoires que la guide nous a racontées étaient très intéressantes même si parfois, les informations étaient redondantes.

Après, on est allé au temple Ta Prohm qui a servit de décor au film Tomb Raider. C’est le temple que j’ai préféré visiter malgé la pluie qui nous a empêchée de rester dehors sinon nous allions être trempés car même s’il ne pleut pas longtemps, cela ne veux pas dire qu’il ne pleut pas beaucoup, au contraire, c’est une énorme averse qui nous est tombée dessus en pleine milieu de la visite. Ici, les bâtiments sont en train de tomber en ruine et la nature reprend le dessus. C’est comme ça qu’on peut voir des immenses arbres et leur racines s’insérer dans les failles du temple. C’est quand même impressionnant de voir des arbres très vieux être en harmonie avec des pierres encore plus vieilles. Le plus drôle dans ce temple reste quand même trois vieilles Chinoises habillées totalement pareilles qui faisaient les poses les plus clichées devant chaque morceau de pierre qu’elle croisaient. Ce temple est vraiment un lieu merveilleux et magnifique.

Après manger, nous sommes allés au fameux temple Angkor Wat. On est rentrés sous la pluie, avec un parapluie cette fois si pour éviter d’être trempés, par une entrée moins connue que la principale, je crois qu’elle se nomme la porte Taku. On a encore eu le droit a une description très détaillée des bas-reliefs, ce qui était intéressant mais très répétitif. On est montés en haut des cinq tours sans Lili et Emy qui n’avaient pas le droit de monter. La vue n’était pas moche mais il y avait un peu de touristes quand même. On est rentré dans la partie basse des tours avec tout le monde et on a vu la salle des bouddhas. Elle était autrefois peinte en rouge et on pouvait voir encore quelques traces de peintures sur certaines statues. C’est incroyable de se dire que ces statues et leur peinture ont résisté à cinq siècles. On est ressorti, on a recroisé les trois Chinoises avec leurs tenues. La vue de l’extérieur était très jolie, peut-être plus que la vue de l’intérieur. On a pris quelques photos près du plan d’eau. C’était très joli avec le ciel qui était en train de se dégager. Puis on est sorti assez rapidement par un pont d’appoint car le pont principal était en rénovation.

J’ai beaucoup aimé cette journée. C’était un peu long à quelques moments mais les temples étaient très jolis. Je pense que le fait de prendre une guide était une bonne idée car cela a permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire du Cambodge et des temples, choses que nous n’aurions pas pu connaître sans l’aide d’une Cambodgienne.

Infos pratiques:

* 290 $ pour un guide pour 2 jours

* 37 $ l’entrée par personne pour les temples pour une journée (62$ pour 2-3 jours)


14
nov

Pour cette 3ème journée à Siem Reap, on décide de s’éloigner un peu de la ville et de prendre un guide pour une journée vers le lac de TonléSap.

Le guide viens nous chercher à 8h00, il a l’air super cool et accroche direct avec Emy.

Sur la route il nous arrête dans un petit marché local sans touristes autre que nous. C’est très sympa parce qu’il nous explique plein de petite chose sur ce qui se vend, ce qui se mange ... il nous achète du maïs chaud, et des gaufres coco hmmm.

P2: Poisson fermenté. P3 :Crabes P5: Grenouilles farcies 

Les odeurs sont très présentes et celle du poissons et de la viande le matin à 8h c’est pas les meilleures. Il nous explique que cette dame vend du poisson fermenté et qu’on peux le conserver 1 an. Je ne sais pas vous, mais nous, nous avions pas envie de gouter et pourtant il était « frais ».

On y trouvera des crabes, des grenouilles farcies, mais pas d’araignées, de fourmis rouges, de serpents, qu’ils mangent pourtant.

Après cette pause marché, nous nous dirigeons vers Tonlésap. Nous prenons un bateau conduit par un enfant d’une quinzaine d’année. Il avait le visage froid et très fermé. Difficile de se dire qu’il bosse déjà et qu’il fera ça toute sa vie. Dans la matinée, nous demandons à notre guide quel âge à cet enfant, si il va à l’école ... il traduit nos questions. Cet enfant à 15 ans, il est encore en primaire car il à rater 2 fois son examen de fin de primaire (que l’on passe à 12 ans). Il nous dit qu’il va encore à l’école mais pas ce jour (à notre avis, hier non plus et demain non plus ! )

P 1 : un autre bateau arrive et la conductrice bien qu’aidée par sa mère, est encore plus petite.

Le guide nous parle de la vie au Cambodge c’est très intéressant, il nous dit que c’est la mère qui décide du moment ou l’enfant n’ira plus à l’école. Si elle estime qu’il doit faire tel métier, alors l’enfant arrête l’école (peut importe l’âge) et commence à travailler.

Le guide nous dit qu’a 12 ans (l’âge ou les garçons ont le droit de devenir moine) il a décider de quitter ses parents pendant 2 ans pour aller dans une pagode et étudier avec les moines. Ici deviens moine qui veux (enfin faut quand même être un garçon) et pour la durée qu’il le souhaite, 1 mois, 4 ans, toute sa vie ...

Le garçon nous emmène donc au travers du lac Tonlésap. C’est le lac le plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud Est. Il fait 145 km de long et 40 Km de large. Pendant la saison sèche (février à Mai) la superficie du lac est d’environ 2700 Km2 pour une profondeur d’1 mètre. Pendant la saison des pluies le lac peut atteindre 16000km2 avec une profondeur de 9M.Nous passons devant les maisons sur pilotis qui font pour certaines plus de 4M. Au moment de la saison des pluies le niveau d’eau monte considérablement, et pendant la saison sèche, il ne reste plus qu’un mètre de profondeur c’est impressionnant vu l’énorme étendu d’eau. On y voit beaucoup de pêcheur en train de trier leur poisson.

Sur la dernière photo on voit bien la marque de la montée des eaux. 

Nous nous arrêtons ensuite dans un petit restaurant juste à la sortie du lac. Ils élèvent des crocodiles. Nous ne cautionnons pas ce genre d’activité, mais nous ne savions pas que nous allions nous arrêter. Un crocodile est vendu 1000€ au bout de 20 ans d’élevage. Et quand on vois le peu de place qu’ils ont, on peux dire qu’ils ont vraiment une vie pourrie.

Ensuite nous reprenons le bateau et il nous dépose sur une plateforme ou des femmes nous attendent dans leur barque. On monte 3 par 3 et elle nous balade dans la forêt du lac, c’est très joli, mais l’arrêt obligatoire au stand bateau snack gâche toute la sortie. Une boisson Mme, un cahier Mme pour les enfants du village ... au bout de 5-6 non merci, elles nous lancent un regard très noirs et désagréables.

Il était ensuite prévu d’aller manger chez l’habitant. On reprend donc le mini van et le guide et le chauffeur nous emmène dans un petit village entouré de rizière et de production maraîchère. On arrive chez la famille qui va nous accueillir chez elle pour le repas, c’est assez bizarre de débarquer comme ça chez les gens, mais elle nous as mis a l’aise très rapidement. Le repas est de loin le meilleur que nous avons pu manger jusqu’ici au Cambodge. Il faut dire que les saveurs c’est pas trop leur truc.

Omelette, salade tomate ananas, soupe cambodgienne, poulet oeuf cuit dans une feuille de banane, patate douce et champignon frit. 

Et puis pour finir cette journée avec notre guide, il nous emmène à l’atelier des artisans à Siem Reap. C’est un atelier créer pour former des personnes à un métier. Les personnes sont formées et certains travail dans l’atelier par la suite. Céramique, peinture, sculpture sur bois ou pierre, travail de la soie .. Ce sont essentiellement des personnes défavorisés entre 18 et 25 ans qui bénéficient de cette formation gratuite. Les jeunes à la fin de leur formation (entre 6 et 9 mois) peuvent si ils le souhaitent intégrer la société des artisans d’Angkor car un emploi leur est réservé. La visite est gratuite et effectué par plusieurs guides, pour nous ça sera en Français. C’était très interessant, et super bien fait.

C’était une journée bien sympathique, le guide était top, et ce que nous avons vu et appris était très intéressant.

Vibol n’était pas dispo c’est donc Pisel qui était notre guide. 

Infos pratiques :

* prix du guide : 290 € pour 2 jours

* bateau pour aller à Tonlé Sap : 20 € par personne mais compris dans le prix payé avec le guide.

Contact du guide : Vibol Po : + 855 10 848 944 (Whatsapp)

Merci pour ce bel article ! Très intéressant ! Autre pays autre culture. ...mais vous avez raison on ne doit pas tout cautionner !

Félicitations pour votre courage à la frontière !!!

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