Nous logeons tout près du Park national de Kenting, ça permet à Timothée d’aller courir le matin, c’est bon pour lui et pour l’équilibre de la famille aussi, ça lui permet d’avoir des moments de solitude qui sont importants pour lui.
Nous souhaitons découvrir la côte, et Google maps nous indique un point de vue à quelques km à pied de notre logement, on y va donc ce matin. Arrivé au changement de route, finalement on ne peux pas passer c’est un parc d’enfant payant? On essaye de passer par la plage, mais ... c’est impossible de passer les rochers sont trop abrupts. On profite donc de la vue à partir de la plage et malgré une petite averse, les enfants jouent sur la plage.
Pour l’après midi on prend un bus pour se rendre dans la ville d’à côté et voir le port de Houbihu et le musée « Sisal industry historical ».
Quand on arrive au musée, nous sommes tout seuls, alors c’est bien mais ... il fait un peu flipper ce musée, les salles de la 1ere maison sont ouvertes, sentent le renfermé, les visuels sont très vieux. On se demande si c’est encore ouvert au public ou si c’est abandonné. Nous avons du mal à comprendre l’intérêt et le sujet du musée.
Puis nous poursuivons vers la 2ème maison, puis la 3ème et c’est à ce moment que l’on comprend le sujet de ce musée. Cela retrace l’histoire de la fibre sisal. Cela sert à faire des cordages. Le musée reprend les différentes machines, les plantes (Agave Sisalana) d’où sont extrait les fibres présentes dans les feuilles. Dans cette 3ème maison des vitrines (toujours vieillottes et au style abandonnées) avec des représentations miniatures expliquent tout ça. Et puis dans la dernière maison, il y est expliqué comment les cerfs sont arrivés en grand nombre à Kenting (là encore on a du mal a comprendre la logique avec tout le reste).
C’était un musée un peu particulier, pas en très bon état, mais avec des beaux extérieurs.
Après que le bus nous soit passé devant sans s’arrêter ce midi, maintenant plus de doute, il est obligé de s’arrêter avec cette mise en scène.
On reprend donc le bus pour quelques kilomètres et découvrir le port de Houbihu. Avant de descendre on demande au chauffeur à quelle heure passe le dernier bus : 17H20.
On se promène le long du port, mais tout est fermé, on ne peux pas monter dans le bâtiment qui nous permettait d’avoir un beau point de vue. C’est le problème quand on visite en hors saison, certaines choses sont fermées, bon après le point positif.... c’est qu’ il y a peu de touristes, on ne peux pas tout avoir.
A 16h30 on se dirige vers l’arrêt de bus car nous avions vu qu’il y en avait un à 16h40. Sauf que ... pas de bus. On attend 17H20 puisque le chauffeur nous a dit que c’était le dernier à passer. Là vous nous sentez venir ... non .. si si !! 😀 le bus n’est pas passé non plus. On récapitule on est donc tout seuls à 10km de notre hotel, la nuit tombante, et dans un endroit où il n’y a rien pas de restaurants.. et je rajoute à cela un téléphone avec seulement 7% de batterie.
On attend encore 5-10 min avec peu d’espoir sachant que pour l’instant tous les transports pris sont hyper reglos sur l’horaire. On décide donc de rentrer à pied pour le début, et de trouver une ville un peu plus grande espérant plus de bus. On essaie de faire du stop mais autant vous dire qu’a 6 c’est impossible. Une voiture s’arrête doucement mais au regard dans son rétro comprend qu’on sera trop dans sa voiture.
On arrive dans une rue ou on trouve 3 papis en train de boire le thé dehors juste devant l’arrêt de bus. Un seul parle 3 mots d’anglais, j’utilise mes 3% de batterie restant pour lui traduire notre situation et si il pouvait appeler un taxi pour nous. Ils nous disent qu’il faut encore attendre 5 min peut être qu’il va passer. On leur dit que cela fait 1h qu’on l’attend et rien. Il nous propose de nous emmener moyennant 100$ TWD dans la ville où il y a la station de bus. On accepte, et en même temps un bus passe. Ce n’est pas le notre et le chauffeur nous assure que notre bus va passer.
On décide de ne pas trop prendre de risque d’attendre plus longtemps (et de ne plus voir les bus en ville) et donc on monte en voiture avec un des papis. Au moment où il commence à reculer on voit notre fameux bus 102 s’arrêter devant l’arrêt de bus (avec quand même 45 min de retard). On descend tous en 2 secondes disant rapidement merciii au papi chauffeur qui ne capte rien du tout à ce qu’il se passe n’ayant pas vu le bus. On rentrera donc en bus, bien soulagés de ne pas devoir prendre un taxi ou nos pieds !! La sortie de la voiture était très drôle, on se serait cru dans Pékin Express quand les balises vont bientôt sonner et qu’il faut rapidement trouver un logement etc ...